Le détissage s’impose comme un geste absurde, entremêlant destruction et création. Le tissu devient fragile, vaporeux, léger et solide à la fois. Au lieu de le rendre inutilisable, le détissage met en lumière la délicatesse du textile, son squelette. Montés sur des objets identifiables tels qu’un paravent ou des lanternes, les tissus réincarnent leur fonction décorative et occultante d’origine tout en les détournant.
Par le choix des matières et des couleurs, Paravent collection Loire waterfall paradox et Lanternes collection Loire waterfall paradox-Starfish incarnent l’eau, la Loire, élément omniprésent de la ville de Nantes. Le fil détissé devient lui-même un motif tridimensionnel et suggère l’écoulement de l’eau, le mouvement du fleuve.

Vues de l’exposition Le Grand Atelier : Sur le feu, Ateliers MilleFeuilles, 2019, Nantes
Crédits : Philippe Piron

Vues de tests d’installations pour les lanternes