Branches d’Araucaria heterophylla cueillies à Dakar, fermées par un fil de coton et collées, bombées à l’acrylique dorée, clouées au mur
Les bracelets d’or sont à percevoir comme des petits objets anthropologiques fictionnels. Ils seraient le chaînon manquant qui expliquerait la manière dont le bandana, des motifs qu’il comporte, à son usage par les mineurs/chercheurs d’or, s’est développé et déployé. Fabriqués à partir de branches d’Araucaria heterophylla (plante ornementale originaire d’une petite île proche de l’Australie) trouvées au Sénégal, ces faux objets ethnographiques interrogent des concepts inhérents à l’histoire complexe des objets textiles comme la colonisation, l’appropriation culturelle, l’industrialisation et la mondialisation.