Le tissage fabriqué par le public à Dakar lors du vernissage de l’exposition, fut ensuite exposé dans les vitrines des collections ethnographiques du Musée d’Angoulême. Par cette mise en scène, le tissage devient un objet anthropologique qui met en lumière nos liens et nos points communs plutôt que de souligner nos différences.
Le Tissage s’accompagne d’un cartel explicatif reprenant la charte graphique du musée où les tisserands sont décrits comme des arachnides. Ce décalage sémantique tente de mettre en valeur la poésie des pratiques artisanales textiles, comme leur fragilité face à un monde de plus en plus industrialisé.

Vues de l’exposition Ba mu amee yaa ko fekke, Musée d’Histoire d’Angoulême, 2018, Angoulême
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